Une matière, plusieurs vies
Chez Artifact, on ne coule pas juste un sol. On fabrique un matériau qui raconte une histoire — souvent, celle des gravats d’un bâtiment promis à la démolition. Béton concassé, marbre brisé, pierres rescapées d’un chantier… On trie, on teste, on nettoie. Et on les intègre dans une nouvelle formulation de terrazzo, pensée pour durer.
Tout ça, bien sûr, ne se fait pas au hasard. Avant de poser quoi que ce soit, il y a des échantillons. Des échanges avec l’architecte. Des tests en labo. Parce qu’un terrazzo, ce n’est pas juste une texture : c’est un équilibre entre l’esthétique et la technique, une surface qu’on attend belle, mais aussi résistante. À l’usure, au temps, aux contraintes de la norme.
La beauté du réemploi, ce n’est pas la nostalgie
C’est l’intelligence. La capacité à transformer un rebut en matière noble. C’est aussi une réponse directe aux exigences environnementales actuelles : en réemployant des matériaux, on limite l’extraction, on réduit l’empreinte carbone (dans certains cas, on parle même de 0 kg eq CO2), et on crée du sens.
Mais il faut être lucide : réemployer, c’est plus complexe que produire du neuf. Il faut déconstruire avec soin, éviter les contaminants, requalifier les matériaux. Cela a un coût. Et pourtant, les résultats parlent d’eux-mêmes : des sols uniques, avec une profondeur visuelle qu’aucun produit industriel ne peut vraiment reproduire.
Résine ou ciment : le bon liant pour la bonne histoire
Les mortiers à base de résine, chez Artifact, sont souvent privilégiés pour le réemploi. Plus résistants, plus souples, plus durables. Ils permettent d’intégrer jusqu’à 85% de granulats, contre environ 60% pour une base ciment. Et surtout, ils facilitent un ponçage plus fin, une finition plus homogène. Bref, une matière qui se vit autant qu’elle se regarde.